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Les troubles anxieux

Je traite avec succès les troubles anxieux comme la phobie spécifique, la phobie sociale, les TOC, l’attaque panique/trouble panique, le trouble anxieux généralisé.

Définition de la phobie spécifique :

C’est une peur marquée et persistante, excessive ou déraisonnable, déclenchée par la présence prospective d’un objet ou d’une situation spécifique.

Chacune porte un nom spécifique en fonction de l’objet redouté : (les plus fréquentes sont en caractères gras) :

  • Aviophobie pour le vol en avion.

  • Claustrophobie pour le cloisonnement (ascenseur, métro, cave).

  • Acrophobie pour les hauteurs.

  • Amaxophobie pour la conduite automobile.

  • Cynophobie pour les chiens.

  • Ailurophobie pour les chats.

  • Arachnophobie pour la peur des araignées.

  • Ornithophobie pour les oiseaux.

  • Squalophobie peur des requins.

  • Aquaphobie pour la peur de l’eau, nager, se noyer.

  • Bélénophobie pour la peur de l’aiguille, de recevoir une injection.

  • Emétophobie pour la peur de vomir ou de voir quelqu’un vomir.

Etc…

Définition de l’agoraphobie :

C’est la peur d’être dans des endroits ou dans des situations, d’où il serait difficile ou gênant de s’échapper (métro, avion, ascenseur, foule mais aussi les voyages, les environnements isolés ou les lieux éloignés du domicile).

L’agoraphobe appréhendera le manque d’aide. Cette peur est liée à l’idée de développer dans ces lieux des symptômes de type panique (par exemple, des étourdissements ou de la tachycardie).

Elle est souvent associée au trouble panique.

Définition de la phobie sociale :

Peur persistante et intense d’une ou plusieurs situations sociales ou de performance dans laquelle l’individu est exposé à des personnes non familières, ou à l’éventuelle observation attentive d’autrui. Ces personnes craignent d’agir d’une façon embarrassante ou humiliante (ou de montrer des symptômes anxieux). Elles ont peur aussi d’être jugées négativement par autrui (« on va penser que je suis idiot, ignare, incapable, incompétent » etc.).

Ceci les conduit à éviter les présentations en public, les congrès professionnels, les cours à l’école, ou à l’université ; parfois les soirées et les conversations prolongées.

Ne pas confondre la phobie sociale avec la timidité, l’introversion ou le fait d’être réservé, qui sont des traits normaux de la personnalité et ne requiert à ce titre aucun traitement.

La phobie sociale présente plusieurs modalités :

  • Peur de parler en public (réunion, conférence, classe).

  • Peur de parler à des personnes en autorité (employeur, professeur).

  • Peur d’exprimer ses besoins.

  • Peur de dire « non ».

  • Incapacité à répondre à des critiques ou des insultes.

  • Peur des rendez-vous romantiques.


Définition du trouble anxieux généralisé :

Le trouble anxieux généralisé ou TAG est un état d’anxiété et d’inquiétude chronique, avec appréhension excessive au sujet d’un certain nombre d’événements ou d’activités :

  • Le travail.

  • Les relations sentimentales.

  • La santé.

  • La famille.

  • Les performances scolaires.

  • Les finances etc.

Cet état d’anxiété chronique dure plus longtemps que les périodes sans anxiété.

Il doit perdurer au moins six mois. Le TAG peut s’accompagner de fatigue, d’irritabilité, de tensions musculaires, et/ou de difficultés de concentration.


Définition de l’attaque panique :

L’attaque de panique est un épisode intense et critique d’angoisse. Il se produit de manière inattendue, accompagné de plusieurs signes :

  • Tachycardie.

  • Palpitations.

  • Sudation.

  • Tremblement.

  • Sensation de manquer d’air.

  • Sensation de suffocation.

  • Douleur thoracique.

  • Nausée ou gêne abdominale.

  • Sensation d’instabilité.

  • Sensation de fourmillement (paresthésie).

  • Frisson ou bouffée de chaleur.

  • Sensation d’irréalité (déréalisation) ou d’être détaché de soi-même (dépersonnalisation).

  • Peur de perde le contrôle, de devenir fou ou de mourir.

Le trouble panique (TP) implique l’apparition d’attaque de panique récurrentes et inattendues associées à une crainte de nouvelles attaques. Elles se produisent au moins une fois par mois. Le trouble panique est souvent associé à l’agoraphobie. Comme le patient redoute de nouvelles attaques de panique, il/elle va être très vigilant ou très attentif à tout symptômes liés à l’anxiété qu’ils vont assimiler à un nouvel épisode d’attaque de panique confirmant leur crainte :

  • Tachycardie.

  • Palpitations.

  • Sudation.

  • Augmentation du tonus musculaire etc.


Définition des troubles obsessionnels compulsifs (TOC) :

Les TOC sont définis par la présence de pensées, impulsions ou images récurrentes et persistantes qui sont perçues, à un certain moment au cours de la perturbation, comme intrusives et inappropriées, et qui causent une anxiété marquée ou une sensation de détresse. Ces dernières peuvent conduire à des rituels : des comportements répétitifs que la personne se sent pousser à effectuer dans le but de diminuer l’anxiété.

Doutes et incertitudes :

Associés aux pensées et à des thèmes précis liés à un évènement défavorable, préjudiciable, catastrophique ou délétère

Il s’agit de la perception récurrente d’être dans l’erreur ou d’avoir commis une faute par suite de :

Un comportement : conduite d’un véhicule (peur d’avoir écraser une personne), manipulation d’objets, être face à autrui, lecture ou écoute (peur de ne pas comprendre précisément et totalement)

Une pensée donnée : (pensée immorales ou blasphématoires : je vais tuer mon conjoint, je vais devenir nazi, etc)

Le sujet est incertain quant à la qualité de son évaluation : ai-je bien fait ? Ai-je bien compris ? Ai-je bien pensé ?

La recherche de précision et de contrôle absolus, la peur de la prise de risque et la tentative de mettre fin aux signaux d’erreur quant aux questionnements conduit à l’anxiété et aux rituels.

Une symptomatologie en 3 signes :

1. Les obsessions.

Irruption non désirée de pensées, idées, représentations, images répétitives que le sujet ne peut contrôler (faire du mal, sexe, violence, blasphème, contamination etc.). Elles sont en désaccord avec la pensée consciente, le sujet reconnait que ces pensées viennent de son esprit (contrairement au psychoses).

Elles entrainent une certaine anxiété. Le sujet va tenter de les contrôler ou de les ignorer.

Elles ne sont pas toujours reconnues par le sujet comme étant pathologiques (excessives en intensité, fréquence, durée ou incongruité).

2. Compulsions ou rituels.

Ce sont des comportements répétitifs observables (vérification, lavage, accumulation) ou des actes mentaux non observables (prières, litanie, comptages etc.) que le sujet se sent obligé à accomplir pour atténuer ou neutraliser l’anxiété provoquée par les obsessions.

Les rituels servent donc à conjurer ou à prévenir un danger imaginaire et obéissent à des règles magiques ou superstitieuses qui sont propres au sujet.

3. L’évitement

Afin d’atténuer ou de limiter la survenue d’obsessions ou l’engagement dans des rituels sans fin le sujet peut être amené à éviter les lieux ou situations en lien avec le thème des obsessions:

Hôpitaux ou lieux avec des malades.

Contact direct avec humains ou animaux.

Couteaux et autres objets contendants (tournevis).

Conduite de véhicule.

Certaines images (homosexuels, nazis, démons etc.)

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